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La Minute Volume 4 numéro 21

La Boussole - L’intelligence émotionnelle au travail

L’intimidation au travail, le stress et l’épuisement ont été classés comme un phénomène professionnel par l’Organisation mondiale de la santé dans la classification internationale des maladies.

Dans une telle situation, l’abandon de son travail est-il l’option à privilégier dans tous les cas ?

Bien que le coefficient intellectuel qui détermine notre aptitude à faire un travail n’ait pas perdu de sa pertinence, on considère maintenant que le succès des personnes au travail dépend davantage de leurs compétences émotionnelles. D’ailleurs, les personnes ayant un haut niveau d’intelligence émotionnelle sont plus faciles à former.

Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?

C’est la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.  

Mais qu’arrive-t-il lorsque l’on fait face à un patron dont l’intelligence émotionnelle est plutôt faible ?

Le plus important, c’est de bien gérer nos propres émotions devant ce patron. Nous ne pouvons changer les émotions de notre patron ou de nos collègues, mais en maîtrisant les nôtres, leurs actions auront moins d’incidence sur notre travail et sur notre vie. On ne parle pas d’endurer, mais bien d’accepter. L’acceptation est un constat que l’on fait.

Comment pouvons-nous apprendre des situations qui se présentent à nous ?

Notre intelligence émotionnelle nous permet de nous adapter ou de décider ultimement de quitter notre emploi. L’apprentissage, fait à partir d’une expérience de travail, peut être transposé dans un nouveau milieu de travail.

Quelles sont les vraies questions à se poser ?

  1. Quelle est notre perspective face à notre travail : aimons-nous notre travail ou est-ce devenu un fardeau ? Le fait d’avoir un patron « difficile » n’a rien à voir avec notre bonheur en général. Notre bonheur dépend d’abord et avant tout de notre perspective. Le bonheur n’est pas une destination, mais un état d’esprit qui ne dépend pas des autres. Lorsque l’on devient de plus en plus anxieux, il faut se rappeler que la peur peut fausser nos perceptions et faire paraître les situations bien pires.
  2. Alors, que pouvons-nous faire pour augmenter notre zone de confort au travail ? Identifier clairement le problème que l’on vit afin de s’en dégager, et ce, en faisant appel à notre intelligence émotionnelle. Puis, se ramener au présent et se fixer des objectifs précis afin de mieux poursuivre un travail que l’on aime.           

Curieux d’en savoir plus sur le sujet ?

Mon voisin, le lutin Organiso, aborde la question des objectifs.

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