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La pertinence du mentorat en 2020 

La complexité grandissante du monde du travail demande à la personne de constamment s’adapter ; elle l’appelle à faire toujours plus. Cette complexité, aussi enrichissante qu’elle soit, peut éroder la qualité de vie au travail. La conciliation travail-famille-vie personnelle, la gestion de son temps, la place du travail dans sa vie sont des thématiques fréquemment abordées par les mentoré-e-s. Ne serait-ce pas futé, au lieu d’en faire plus, DE FAIRE AUTREMENT ? 

La pertinence du mentorat est d’autant renforcée que l’expansion effrénée du monde des communications a bouleversé les univers relationnels. Que dire des cascades téléphoniques au bout desquelles il n’y a personne et des 200 amis virtuels, versus les X amis réels. 

La présence psychologique se fait de plus en plus rare. Nous vivons les uns à côté des autres, trop souvent sous un mode d’absence. Or, le mentorat propose précisément cette rencontre de personne à personne dont les humains ont tant besoin pour se développer.

Voilà pourquoi le mentorat est si attirant auprès des jeunes !

La Chambre des notaires offre un programme de Mentorat à ses jeunes membres pour : 

• Encourager face au manque de confiance en soi qui se bâtit au fil d’expériences professionnelles positives. Ces jeunes sont à une période de leur vie où tout est à bâtir (jeunes enfants, responsabilités financières importantes, etc.) ;
• Enseigner l’APPROCHE NOTARIAT : certaines prédispositions à l’exercice de la profession de notaire sont essentielles et ne peuvent réellement s’acquérir sur les bancs d’école. Il s’agit du SAVOIR-ÊTRE par opposition au SAVOIR-FAIRE`;
• Briser l’isolement de ces jeunes notaires, particulièrement ceux pratiquant solo ;
• Palier à l’effritement de la solidarité notariale qui est un facteur déterminant dans le rayonnement de notre profession ;
• Développer une culture d’entraide ;
• Échanger sur la responsabilité accrue, la croissance et les exigences d’une profession en perpétuel changement ;
• Rechercher des solutions face au « stress-job strain » que la pratique notariale apporte contrairement au message de « conciliation travail-vie personnelle » qui est véhiculé et qui affecte les jeunes notaires dans leurs idéaux professionnels. 

Que fait le mentor ? Simplement...

1-    ÉCOUTER attentivement, presque de façon intime, ce jeune professionnel qui nous révèle ses désirs, ses objectifs, voire ses états d’âme ;

2-    RENCONTRER (en personne, par téléphone, par courriel) son mentoré pour faire le point avec lui afin de savoir comment il va et s’il a des problèmes. 

Pour toute information, n'hésitez pas. Contactez-moi !

 

Anne Boutin, notaire

Soutien professionnel aux notaires

soutien.professionnel@cnq.org

514 879-1793 ou 1 800 263-1793 poste 5422